RSA/Service civique, à l'heure du bilan du quinquennat, en réponse à MM. Laurent Wauquier et Jean François Copé
Durant ce quinquennat, le gouvernement a légèrement retouché le dispositif du service civique mis en place par Chirac en créant l'Agence du service civique dirigée par M. Martin Hirsch, et il continue encore d'essayer de retoucher le RMI mis en place par M. Michel Rocard, en le transformant en RSA.
La question est : "pourquoi ces tâtonnements et ces permanentes retouches ?" N'est-il pas possible de mettre en place quelque chose de clair et d'équilibré car logique? Le fait que chaque ministre joue sa partition dans son coin sur ce dossier, est très révélateur du manque de vision qu'a le chef de l'Etat, car il n'arrive pas à imposer son point de vue aux membres de son équipe gouvernementale!
De mon côté, le point de vue que j'ai depuis le début du quinquennat n'a pas varié, à savoir qu'il m'apparait évident qu'il faut prendre ce dossier selon une géométrie identique :
En effet, s'appuyant sur nos valeurs de liberté, le rapport de Luc Ferry penchant pour le service civique volontaire, lui même constitué de travail social, il convient donc de rester sur ce même principe du volontariat pour le RSA.
Sur la question de mobilité, la logique voudrait, là aussi, que l'on homogénéise les conditions, entre le RSA et le service civique, surtout à l'heure de la mondialisation, où la planète est devenue un village!
De plus, concernant l'âge, une homogénéisation s'avère là aussi indispensable, permettant à des anciens d'apporter leur expérience, s'ils sont volontaires pour effectuer ce service.
Aussi, le service civique devrait pouvoir se renouveler autant de fois que la nécessité se fait sentir entre le volontaire et la société, sur le principe du RSA qui peut s’étaler sur le long terme!
Enfin, le service civique, doit pouvoir être pris en temps partiel selon les missions à accomplir et la disponibilité du volontaire.
si l'ump-veut-5-a-10-heures-de-travail-par-semaine.obligatoire de la part des allocataires du RSA, les questions sont les suivantes :
1/ le salaire est-il plus proche de celui d'un ministre, ou d'un salarié en chine? si c'est la réponse bonne est la 2ème proposisition, alors il faut offrir un ticket d'avion pour Pékin afin de bénéficier du niveau de vie qui va avec la paye, ce qui rompt la clause d'immobilité propre au RSA!
2/ comme pour le pôle emploi, en fonction de quels critères sont déterminées des offres raisonnables : éloignement,/temps de trajet, heures de sorties scolaires pour les parents, qualifications, projet professionnel, ...etc.?
http://www.lepoint.fr/economie/tension-entre-baroin-et-hirsch-sur-le-rsa-08-06-2011-1339873_28.php
3/ Cela serait vécu, pour des allocataires du RSA, comme une punition d'être pauvres, car Zidane, suite à son coup de tête avait été obligé de faire un travail d'intérêt général. Ciotti confirme que ce type de peine sous forme de service civique obligatoire doit être pérennisé .
http://www.marianne2.fr/Execution-des-peines-lier-la-rigueur-a-la-dignite_a207102.html